Journées d'études et colloques 2015
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Antonio Lozano > 2 et 3 décembre 2015> ">De l’Afrique à l’Espagne > Parcours de vies en villes > Villes rêvées et hallucinées
Antonio Lozano, romancier espagnol né à Tanger
Adaptation théâtrale de son roman Yo me llamo Suleimán
2 décembre 17h30 et 3 décembre 14h-18h - De l'exploitation des images peintes et photographiques au théâtre dans l'espace franco-allemand
27 novembre 2015
- Théâtre, culture et citoyenneté à Madrid : des Indignés à Podemos
24-25 novembre et 3 décembre 2015 - Strascènes hispaniques > Hommage à Miguel Romero Esteo > 10 novembre 2015
- Pirandello aujourd'hui
Colloque 23 au 25 septembre 2015
- La tyrannie sans visage. Séquelles et effets de la crise à l'écran et sur la scène
Colloque 9-11 avril 2015
De l'Afrique à l'Espagne > Parcours de vies en villes > Villes rêvées et hallucinées: Antonio Lozano, romancier espagnol né à Tanger > 2 et 3 décembre 2015
> Plusieurs rencontres et dialogues avec Antonio Lozano et la projection de la mise en scène d'une adaptation de son roman Yo me llamo Suleimán
> Dans le cadre du programme MISHA porté par l'équipe C.H.E.R-Culture et Histoire dans l'Espace Roman, "Hybris et catastrophe : les arts de la scène face à la crise"
> Dans le cadre de la programmation du Festival Strasbourg-Méditerranée "Rêver la ville" > 21 nov.-5 déc.
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Mercredi 2 décembre à 17h30, librairie Kléber
Rencontre avec Antonio Lozano
auteur de Un largo sueño en Tánger (Un long rêve à Tanger) son dernier roman (2015)
Sur le site du 9e festival Strasbourg-Méditerranée -
Jeudi 3 décembre après-midi de 14h à 17h, MISHA, Salle des conférences
Allée du Général Rouvillois, campus Esplanade, arrêt Tram Observatoire
Sur le site du 9e Festival Strasbourg-Méditerranée> 14h > Rencontre avec Antonio Lozano
De Harraga (2002) a Yo me llamo Suleiman (2015) : Les villes rêvées et hallucinées dans les romans de l’immigration africaine en Espagne d’Antonio Lozano
En langue française> 15h > Yo me llamo Suleiman
Projection de la représentation filmée de la pièce Yo me llamo Suleiman (1h15), (en langue espagnole, sans soustitrage), adaptation d’un roman d’Antonio Lozano, mise en scène par la compagnie Unahoramenos Producciones (Canaries)Suivie d’un échange avec Antonio Lozano (en langue française) sur la mise en scène de cette pièce par la compagnie Unahoramenos Producciones, interprétée par Marta Viera, dans une mise en scène de Mario Vega (images animées de Juan Carlos Cruz et Elena Gonca, musique de Salif Keita).
Antonio Lozano, romancier espagnol est né à Tanger et vit depuis 1984 à Agüimes (Canaries).
Il est l’auteur de huit romans, dont certains traduits en français :
Harraga,(2002)
Donde mueren los ríos (2003)
Preludio para una muerte (2006)
El caso Sankara (2006)
Las cenizas de Bagdad (2009)
La sombra del minotauro (2011)
Me llamo Suleiman (2014)
Un largo sueño en Tánger (2015)
Bon connaisseur de la langue française et professeur de français, il a traduit à l’espagnol, entre autres, Amadou Hampaté Bâ, Yasmina Khadra, Samir Kassir, Moussa Konaté.
Il a été l’un des acteurs et des promoteurs majeurs du Festival Internacional de Narración oral « Cuenta con Agüimes » et du Festival del Sur-Encuentro Teatral Tres continentes qui, au cours de ses 28 ans d’existence, a réuni des artistes des arts de la scène d’Afrique, d’Amérique et d’Europe.
Adaptation théâtrale du roman d'Antonio Lozano Yo me llamo Suleimán > Crédits Mario Vega
De l'exploitation des images peintes et photographiques au théâtre dans l'espace franco-allemand > Journée d'études > 27 novembre 2015
La journée d'étude "De l'exploitation des images peintes et photographiques au théâtre dans l'espace franco-allemand"
Vendredi 27 novembre 2015
De 9h00 à 17h00
Salle de la Table ronde
MISHA
Galerie de photo de la journée : De l'exploitation des images peintes au théâtre
Théâtre, culture et citoyenneté à Madrid : des indignés à Podemos > 24 et 25 novembre et 3 décembre 2015
Dans le cadre du 9e Festival de Strasbourg-Méditerranée > Rêver la ville > 21 nov> 5 déc
Dans le cadre des programmes portés par l'équipe EA4376-C.H.E.R.
> IDEX-PLaTeaU-OO-XXI
> "Hybris et catastrophe : les arts de la scène face à la crise " (MISHA)
Galerie de photos des journées
Nous assistons, à Madrid, au plus fort des restrictions budgétaires et de la crise, à une effervescence joyeuse avec la création de nombreux espaces alternatifs et de groupes pleins d’inventivité qui ont fait le choix d’un théâtre d’urgence, engagé et citoyen, qui se donne pour mission de « revitaliser la participation citoyenne à travers la vie culturelle comme mesure contre la crise. » (J. D. Botto, Salle Mirador). L’influence du théâtre argentin est palpable dans cette évolution, comme d’ailleurs l’escrache (action performative politique) que l’Espagne des Indignés a emprunté à ce pays. Certaines salles, organisées souvent en coopératives, comme Teatro de Barrio Lavapiés, se sont installées dans les vieux quartiers du centre, les plus populaires ou dégradés, ou en banlieue, au cœur même du tissu associatif et solidaire.
- Une table ronde > Culture et citoyenneté à Madrid : des Indignés à Podemos
Sur le site du 9e festival Strasbourg-Méditerranée
> Salle de la Bourse
> 24 novembre > 18h
- Des journées d'études > Madrid : quand la culture bouge
Sur le site du 9e festival Strasbourg-Méditerranée
> MISHA > Salle des conférences
Allée du Général Rouvillois, Campus Esplanade, arrêt Tram Observatoire
> 25 novembre > 14h-19h
> 3 décembre > 10h-12h
- Des rencontres avec des artistes et des membres de Podemos et Podemos Cultura
> Rosana Acquaroni (poète, Madrid)
> Luis Araújo (auteur, dramaturge, metteur en scène)
> Pablo Iglesias Simón (coordinateur Podemos Culture, chercheur, metteur en scène, Professeur à la Real Escuela Superior de Arte Dramático de Madrid)
> Alberto San Juan (acteur, dramaturge, auteur, créateur de Teatro del Barrio Lavapiés, Madrid)
> Miguel Urbán Crespo (Député européen, Podemos)
Responsables scientifiques
Cristina Oñoro (Université Complutense, Madrid)
Isabelle Reck (Université de Strasbourg, EA4376-C.H.E.R.)
Strascènes hispaniques 2015 > Hommage à Miguel Romero Esteo > 10 novembre 2015 > 9h-22h
- Journée d'études et débats
Animés par Carole Egger
Programme
Galerie de photos - Avec la participation de :
> Rafael Torán, Directeur de La escuela de Arte dramático de Cordoue, metteur en scène de Bricolaje et de La Oropéndola, deux pièces de Miguel Romero Esteo
> Luis Vera, metteur en scène
> Les acteurs de la Compagnie Teatro del Gato, de Málaga
> et les professeurs Raquel García Pascual (CSIC, Madrid) et Rafael Ballesteros (Université de Málaga)
- 20h > Spectacle > Portique > Salle d'évolution
Représentation de La oropéndola de Miguel Romero Esteo par la Compagnie Teatro del gato de Málaga, mise en scène de Rafael Torán
Responsables scientifiques et organisateurs
Carole Egger et Erwan Burel (EA4376)
Pirandello aujourd'hui > colloque international 23 au 25 septembre 2015
Colloque organisé dans le cadre du programme IDEX-PLaTEaU de l'équipe du C.H.E.R.-EA4376 de l'Université de Strasbourg > PLaTEaU : Plateforme pour les langues et le théâtre à l’Université de Strasbourg
- Date > 23 au 25 septembre 2015 à l'Université de Strasbourg
Dans son étude Le Paradigme inquiet, Wladimir Krysinski parle de Pirandello en tant que « phénomène esthétique et culturel » : phénomène esthétique, dans la mesure où sa dramaturgie devient un point de convergence des apports artistiques les plus divers ; phénomène culturel, dans les sens où elle s’inscrit dans la culture de son temps et de toute la période contemporaine. C'est grâce à son extraordinaire succès, que Pirandello sort du domaine du discours spécialisé sur le théâtre, en devenant « un fait social, un objet de consommation culturelle ».
Déjà en 1925, Alfred Mortier s'écriait : « Pirandello forever ! Aimez-vous Pirandello ? On en a mis partout c’est une furie, un engouement, une mode, une manie ». Après sa disparition en 1936, la dramaturgie de Pirandello connaît de différentes vagues d'appréciation, d'émulation, d'oubli, de redécouverte. Si depuis les études d'Adriano Tilgher, la critique s'est penchée sur son oeuvre jusqu'à créer ce pirandellisme qui lui a tant nui, force est de constater que son héritage (de Pirandello, du pirandellisme) marque encore aujourd'hui le théâtre, la littérature, les arts, le cinéma. L'objectif de ce colloque sera donc de retracer le sillage, la trame de la présence de l'auteur d'Agrigente dans la culture contemporaine, au sens le plus ample du terme.
Les propositions de communications (dix lignes en italien ou en français) doivent parvenir, avec une notice biobibliographique de l’auteur, avant le 30 novembre 2014 à cette adresse : frabetti@unistra.fr
L'Université de Strasbourg se chargera de l'hébergement des participants et offrira un dîner de clôture
le soir du 25 septembre 2015.
Comité scientifique
Bruno Basile (Università di Bologna, Italie)
Paola Casella (Universität Zürich, Suisse)
Stefania Cubeddu Proux (Université de Paris X - Nanterre)
Fausto De Michele (Karl Franzens-Universität Graz, Autriche)
Carole Egger (Université de Strasbourg)
Anna Frabetti (Université de Strasbourg)
Monica Jansen (Universiteit Utrecht, Hollande)
Isabelle Reck (Université de Strasbourg)
Laura Toppan (Université de Lorraine)
Walter Zidarič (Université de Nantes)
Comité organisateur
Stefania Cubeddu Proux (Université de Paris X - Nanterre)
Emanuele Cutinelli-Rendina (Université de Strasbourg)
Anna Frabetti (Université de Strasbourg)
Enza Perdichizzi (Université de Strasbourg)
Laura Toppan (Université de Lorraine)
La tyrannie sans visage. Séquelles et effets de la crise à l'écran et sur la scène > colloque 9 et 11 avril 2015
Responsables scientifiques
> Valérie Carré (EA 1341 Etudes germaniques / EA 3402 Approches contemporaines de la création et de la réflexion artistiques): vcarre@unistra.fr
> Emmanuel Béhague (EA 1341 Etudes germaniques: behague.emmanuel@neuf.fr
Dans le cadre du programme IDEX-Plateau-XXI-OO
et du programme 2013-2016 MISHA > "Hybris et catastrophe : les arts de la scène face à la crise"
Avec le soutien de l'EA 1341
Communications de :
Nathalie Bittinger (Unistra) ; Karen Jurs Munby (Lancaster University) ; Sylvain Diaz (Unistra) ; Andreas Häcker (unistra) ; Isabelle Reck (unistra); Bernard Genton (Unistra); Aline Vennemann(unistra) ; Hanna Klessinger (Albert Ludwigs-‐Universität Freiburg) ; Jérémy Hamers et Grégory Cormann (Université de Liège) ; Pietsie Feenstra (Université Paris III) ; Urs Urban, DAAD Buenos Aires ; Armelle Talbot (Université Paris III) ; Bérénice Hamidi (Université Lumière Lyon 2) ; Cristina Oñoro et Johanna Sanchez (Unistra) ; Hélène Camarade.
Lieux du colloque:
Amphi2, EOST (9 avril)
Amphi du Collège Doctoral Européen (10 avril et 11 avril)
Descriptif
Depuis l’effondrement du système bancaire causé par la crise des subprimes en juillet 2007, la « crise » est omniprésente. Derrière le terme se dissimule une série de phénomènes et de processus, symptômes et conséquences, tentatives d’explication et formes de résistances : hybris boursière, conséquences sociales dramatiques, création ou réactivation d’antagonismes nationaux, mise en place de politiques économiques largement controversées donnant le sentiment d’une tentative de sauver le système « en crise » au lieu d’en interroger les soubassements.
S’ensuivent (au moins) deux conséquences, dont la première est un sentiment d’impuissance du sujet face au phénomène. La crise semble d’autant plus incommensurable qu’elle est omniprésente et remet en cause la fonction et les moyens d’action du politique. Dans le même temps, et dans un mouvement contradictoire, les bouleversements qu’a connu le système économique mondial a entraîné ou encouragé d’une part des mouvements d’opposition nouveaux et transnationaux (Occupy par ex.), d’autre part des replis nationalistes sous la forme de partis exploitant les conséquences de la crise (Parti de l’Aube dorée en Grèce, Front National en France par ex.).
Enfin, si la crise économique, dans ses conséquences sociales, possède une réalité propre et souvent dramatique, elle est également une construction discursive. Parler de la crise, c’est lui donner une forme, un sens : en faire une fatalité afin de présenter les « solutions » apportées comme la seule voie de salut, la relativiser pour tenter de parvenir à un apaisement social et éviter une remise en cause du système, l’amplifier au contraire dans un geste d’instrumentalisation pour réveiller des antagonismes et des oppositions d’ordre partisan, ou, souvent, national.
Plutôt que d’analyser les modalités de la représentation de la crise elle-même, le colloque « La tyrannie sans visage » se donne pour objet le regard artistique jeté, dans des espaces culturels divers, sur les phénomènes économiques, sociaux et politiques engendrés par la crise, ou au contraire sur leur refoulement. Ce regard peut recouvrir diverses formes et répondre à divers enjeux critiques.
L’œuvre d’art peut ainsi constituer le lieu d’une mise au jour des conséquences sociales de la crise. Il s’agit alors de restituer dans sa concrétude la réalité que tend à occulter la production endémique des discours. Partant du principe que les conséquences sociales, au contraire de ce que tente de faire passer un certain discours politique et médiatique, ne constituent pas une fatalité ni un mal nécessaire, mais s’expliquent par des processus et des mécanismes économiques et financiers bien réels, l’art peut s’appliquer à révéler ceux-ci, dans le sens d’un dessillement du récepteur. Une telle intention n’implique néanmoins pas nécessairement sa réalisation effective : l’œuvre, dans ses formes, peut aussi bien confirmer les phénomènes qu’elle entend pourtant critiquer.
Enfin, envisager la façon dont l’art aborde la crise c’est tout autant – et peut-être surtout ? – s’interroger sur la façon dont il réagit au « discours de crise », c’est-à-dire à la construction de celle-ci dans les médias et dans la sphère politique.
Afin d’éclairer ces démarches, les contributions pourront porter sur les aspects suivants :
- La crise comme phénomène transnational : Phénomène ubiquitaire, la crise pose la question de l’articulation entre le national et ce qui le dépasse. Du fait du caractère transversal du phénomène, existe-t-il des paradigmes esthétiques communs dans son approche critique d’un espace culturel à un autre ? Ou au contraire : dans quelle mesure la production théâtrale ou cinématographique, qui, parce qu’elle est œuvre, aspire à l’universalité, demeure-t-elle néanmoins marquée par le cadre national de son émergence ?
- L’œuvre et son objet : Quelle est la nature de l’articulation entre l’œuvre d’art et l’objet « crise » qu’elle se donne : Analyse ? Mise en forme filmique, théâtrale ou performative d’une alternative ? Quelle est la pertinence des options formelles au regard de l’intention critique ?
- Crise et renouvellement des formes artistiques : L’expérience de la crise collective donne-t-elle (nécessairement) lieu à l’émergence de formes et de discours esthétiques originaux ? La recherche d’une réponse artistique ne peut-elle pas également conduire à un repli sur des stratégies esthétiques déjà éprouvées ?
- Les mouvements oppositionnels comme espace de création : Dans quelle mesure les mouvements oppositionnels nationaux et internationaux développent-ils dans l’espace public une performativité propre qui les rapproche peut-être des performances artistiques ?
- Crise et œuvre d’art, approche diachronique : Le discours de crise n’est pas nouveau, même si les médias tendent à nous présenter la crise comme étant toujours « sans précédent ». Il est dès lors intéressant de mettre en perspective la production artistique contemporaine en envisageant d’autres « moments » historiques durant lesquels l’art est amené à réagir à des bouleversements sociaux violents.
Langue des communications : français – anglais.