Laila Rippoll

Laila Ripoll, auteur, dramaturge, membre fondateur et directrice artístique de la Compagnie Micomicón (Madrid)  créé en 1991

Leçon de théâtre avec Laila Ripoll et Itziar Pascual (Video, TV unistra)
Réalisée dans le cadre du programme Plateau (2014)
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Laila Ripoll

 Articles sur Laila Ripoll

  •  Isabelle Reck, "Mentir n’est pas jouer” » au théâtre de la récupération de la mémoire historique: Santa Perpétua de Laila Ripoll, reCHERChes  25/2020, 77-101, numéro monographique Mentir au théatre, ss dir. Antonia Amo, David Coste et Isabelle Reck > cliquez

    • Auteure, dramaturge et metteuse en scène espagnole, Laila Ripoll (1964), petite fille d’exilés, revisite l’histoire des disparus dans Santa Perpetua (2009)et y décortique les mécanismes et les stratégies pour maintenir scellée – au pays de la démocratie retrouvée – la pierre tombale du silence refermée sur les fosses communes de la guerre civile espagnole. Depuis sa première pièce, La ciudad sitiada (1996), jusqu’à ses dernières productions Un hueso de pollo (2009), Santa Perpetua (2010) ou encore El triángulo azul (2014) et Donde el bosque se espesa (2018), Laila Ripoll n’a cessé d’interroger les silences et les mensonges sur les disparus des fosses communes de la guerre civile et du franquisme. Et, ce faisant, d’interroger aussi toutes ces « zones zéro » des guerres et des conflits, des violations des Droits de l’Homme, en Europe et dans le monde. Son théâtre examine les mécanismes et les stratégies de l’art du mentir : la mystification, la mauvaise foi, le non-dit, le silence, le déni, le négationnisme, le “mensonge absolu”.
  • Isabelle Reck, « El teatro grotesco de Laila Ripoll »,  Signa: Revista de la Asociación Española de Semiótica, n° 21, 2012, pp. 55‑84 > Cliquez

    • En el universo grotesco de las piezas de Laila Ripoll escogidas cohabitan las máscaras de Carnaval y los espectros y fantasmas, los vivos y los muertos, el mundo grotesquizado del presente y el mundo trágico del pasado, el mundo onírico de lo grotesco y la vida cotidiana en clave de sainete. Su originalidad está también en la manera en que la realidad trágica se nos da siempre a ver de manera indirecta: a través de la pantalla de los recuerdos, de los sueños, de las visiones, de simulacros, de rituales, de juegos metateatrales, de alegorías o de metáforas. Ripoll echa mano de todos los recursos teatrales de la grotesquización para pintarnos el mundo desolador de una humanidad «bestializada».
  • Adelina Laurence, « Mémoire et représentations de l’exil féminin dans le théâtre de Laila Ripoll », Mémoire(s), identité(s), marginalité(s) dans le monde occidental contemporain [Online], 21 | 2020
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  • Adelina Laurence, "Los Niños perdidos : la religion sous le franquisme", La Clé des Langues [en ligne], Lyon, ENS de LYON/DGESCO (ISSN 2107-7029) > cliquez